🌈 Ça bouge en Bulgarie !

AprĂšs des annĂ©es de travail et de pression publique de la part d’associations LGBT+ en Bulgarie et Ă  l’étranger, l’AssemblĂ©e Nationale du pays a enfin rentrĂ© dans le code pĂ©nal les crimes de haine fondĂ©s sur l’orientation sexuelle.

Lorsque qu'une douzaine de personnes d'extrĂȘme-droite guidĂ©es par Boyan Rasate, candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle, ont envahi le centre LGBT+ Rainbow Hub lors d'un Ă©vĂ©nement pour la communautĂ© trans, ils ont dĂ©truit des annĂ©es de travail acharnĂ© ainsi que la seule safe place dans Sofia.

Une fois encore, les personnes LGBT+ bulgares n'ont pas pu avoir recours Ă  la justice.

Les crimes de haine comme celui-ci n'Ă©taient pas inscrits dans le code pĂ©nal du pays. Les agresseurs ne pouvaient donc ĂȘtre poursuivis que pour vandalisme.

Suite Ă  cette action de l'extrĂȘme-droite, plus de 25 000 membres d'All Out se sont mobilisé·es.

Avec les activistes sur place, iels ont ensemble demandĂ© une mise Ă  jour du code pĂ©nal ainsi que des enquĂȘtes et poursuites dignes de ce nom pour les crimes de haine envers les personnes LGBT+.

Et ça a marché !

En juillet dernier, aprĂšs des annĂ©es de travail et de pression publique de la part d’associations LGBT+ en Bulgarie et Ă  l’étranger, l’AssemblĂ©e Nationale du pays a enfin rentrĂ© dans le code pĂ©nal les crimes de haine fondĂ©s sur l’orientation sexuelle.

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