L'objectif de Kamil, un activiste LGBT+ polonais, était clair : faire en sorte que l'ensemble des athlètes, des visiteurs et des personnes LGBT+ de Pologne se sentent respecté·es et en sécurité avant, pendant et après les Jeux européens 2023, prévus en Petite-Pologne.
Or, cette région qui s'étend autour de Cracovie, s'était déclarée en avril 2019 « zone libre de toute idéologie LGBT ».
Convaincu·es que le sport se doit d'être inclusif et ouvert à toutes et à tous, indépendamment du genre et de l'orientation sexuelle, Kamil et ses ami·es ont appelé les autorités de Petite-Pologne à mettre un terme à leur politique homophobe et transphobe. Leur pétition avait reçu le soutien de la Fédération sportive européenne gay et lesbienne (EGLSF) et d'Athlete Ally, un organisme luttant contre l'homophobie et la transphobie dans le sport.
Quelques mois plus tard, 51 membres de LGBTI intergroup soutenaient l'initiative de Kamil en signant un courrier adressé aux organisateurs des Jeux européens afin de leur demander comment ils comptaient assurer un accès non discriminatoire à l'événement.
Et cela a porté ses fruits, puisqu'en septembre 2021 la région de Petite-Pologne a renoncé à sa politique discriminatoire.